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A bord des Jeepneys, véhicules longs, colorés, ressemblant à des jeeps, qui remplacent efficacement les bus de ville aux Philippines, l'ingéniosité réunit l'art et le côté pratique.

Les Jeepneys sont devenus aussi omniprésents aux Philippines que les bus à impériale à Londres.
Le voyageur de passage trouvera peut-être les lignes de Jeepney assez déroutantes et préfèrera alors prendre un taxi.
Cependant, les Jeepneys sont de rigueur et cela depuis plus d'un demi-siècle.

Le nom "Jeepney" est en fait la fusion des mots "Jeep" et "jitney" (taxi en commun) et a pour origine le recyclage judicieux des surplus de jeeps de l'armée américaine laissés sur place après la Seconde Guerre mondiale. Ils sont devenus une institution "sur roues".

Aucun conducteur de jeepney qui se respecte ne tolèrerait que son véhicule bien-aimé parcourt "nu" les rues de Manille.
Les carrosseries chromées, polies jusqu'à la brillance ou peints dans des couleurs criardes sont également le support d'ornements, de petits chevaux de nickel sur les capots ; les antennes arborent  des banderoles en plastique. Des inscriptions et des slogans religieux tels que "Dieu Tout-Puissant".

Chaque Jeepney indique sa destination (et parfois l'itinéraire) à l'avant et sur le côté du véhicule. A fins utiles, il n'y a pas de règles dictant les lieux précis d'arrêt. 

Selon les chauffeurs, le rétroviseur peut permettre d'accrocher quelques fleurs ou des personnages de dessins animés et le tableau de bord peut-être le support d'une statuette de la Vierge Marie ou de l'enfant Jésus.

La cabine passagers du jeepney - presque invariablement ouverte à tous vents - s'étend avec une rangée de sièges rembourrés de chaque côté. Les passagers se pressent dans l'espace restreint, les genoux s'entrechoquent, et les mouchoirs prêts à protéger le nez et la bouche des vapeurs de diesel.

Depuis la dispartion des dernières jeeps militaires abandonnées par les Américains, les ingénieux Philippins ont construit ces machines à partir de zéro. La carrosserie métallique prend forme sous le marteau du carossier; les sièges sont rembourrés avec de la fibre provenant des enveloppes de noix de coco tandis que des mécaniciens bricolent des moteurs.

Aujourd'hui, les moteurs japonais d'occasion, reconditionnés, permettent souvent aux Jeepneys d'occuper les artères de Manille.

Si les organismes gouvernementaux prennent un jour l'initiative d'appliquer le "Clean Air Act" des Philippines, il se peut que les moteurs nécessitent des modifications qui les rendront moins nocifs pour les poumons des citadins. 

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